Motif de cette étude ? Ses auteurs rappellent qu'on associe généralement chez l'enfant la consommation excessive d'écrans à certains risques sur le plan de la santé : syndromes métaboliques (prise de poids excessive) ou psychologiques. Russ Jago, de l'université de Bristol, rappelle que les campagnes de prévention qui aujourd'hui visent à juguler le phénomène se concentrent sur la réduction du temps passé par les enfants devant la télévision, sans envisager la dimension « multi-écrans » de leur consommation réelle. Il appelle donc à ce que de plus amples études soient conduites, afin de pouvoir juger en connaissance de cause des éventuelles conséquences de ces nouvelles habitudes.
Le document de recherche intitulé « Je suis dessus 24 / 7 : un examen qualitatif des comportement de visualisation multi-écrans chez les jeunes de 10 à 11 années au Royaume-Uni » a été publié dans The International Journal of Behavioural Nutrition and Physical Activity.
(article mis à jour le 5 août, 11h, pour supprimer un raccourci indu entre résultats de cette étude et conséquences sur la santé)